mercredi 22 octobre 2008

Bali, the last paradise*

Bonjour à tous,
 
De retour sur le net, après une bonne semaine de boulot, je vais m'atteler à la lourde tâche de vous raconter ma semaine passée à Bali pendant mes vacances singapouriennes, avec Mathias et Jérémy, les compères de Bintan...
Je parle de m'atteler à cette tâche car cette semaine balinaise a été tellement riche en découvertes en tous genres que je crains de ne pas savoir les retranscrire correctement... Tellement de choses à dire (désolé par avance pour la longueur de l'article!)!

Bali, pour ceux qui ne le savent pas, est une petite île indonésienne située à l'est de Java. Elle a été "découverte" par les Occidentaux au début du 20ème siècle et est depuis devenue l'une des îles les plus touristiques du monde, tant les descriptions des anthropologues et des premiers voyageurs étaient dithyrambiques... Des rizières en cascade, des montagnes, des volcans, la mer, une culture traditionnelle envoûtante... Tels étaient les premiers récits sur Bali... Faut bien avouer que ca donne envie non? Et bien voilà ce qui a été le décor de ma semaine là bas... Pour de vrai!

Arrivée à Kuta, ville la plus touristique de l'île, pleine à craquer d'Australiens puisque c'est LA ville du surf à Bali, avec des rouleaux et de bonnes tasses en perspective (c'est pas la mer du Nord!). Et donc des surfeurs par centaines, des débutants, des pros... Des magasins à gogo aussi. Billabong, Quiksilver et toutes les grandes marques ont toutes pignon sur rue (...Qui dit touristes dit argent...) On est loin du Bali décrit par les premiers voyageurs... On est plutôt dans un Ibiza indonésien... Des boîtes de nuits (dont 2 ont explosé dans les fameux attentats de Bali d'octobre 2002, perpétrés par la mouvance islamiste de l'île, ultra minoritaire puisque Bali est la seule île hindou d'Indonésie, j'y reviendrai), des magasins, des prostituées, de la drogue, des McDonalds, beaucoup de petites boutiques... Rien de bien typiques, si ce n'est la mer et les magnifiques couchers de soleil qui parviennent à attirer les foules hors des magasins, pour quelques minutes...! Pas plus d'une journée donc, à moins d'être surfeur...


Kuta, paradis des surfeurs...


...et des boutiques pas très balinaises...!


Mais surtout paradis du surf !



Coucher de soleil sur Kuta



Départ le lendemain pour Klungkung et Sidemen, deux "villes" de l'intérieur des terres pour se plonger dans le vrai Bali, pas celui créé artificiellement par l'industrie du tourisme... 
Klungkung a été pendant longtemps la capitale du royaume balinais avant d'être prise par les Hollandais en 1908 (pour ne pas connaître l'humiliation, toute la cour s'est suicidée face aux troupes hollandaises, ca s'appelle le Puputan). La seule visite à faire est celle du Palais Royal qui présente un étonnant palais de justice, dont les plafonds peints décrivent le sort réservé aux pécheurs.


Palais de Klungkung


Statue à l'entrée du Palais...


Châââââââtimennnnnnnnnt!


Après cette visite, direction Sidemen, avre de paix dans les rizières, déserté par les touristes, le rêve. Installation dans l'hôtel puis location de scooter pour se balader dans les chemins escarpés aux alentours. Après quelques déboires mécaniques dont nous préférerons nier l'existence, découverte, comme j'en rêvais, des fameuses rizières en cascade... Des paysages vraiment splendides, comme sur les cartes postales... Des rizières à perte de vue, dans lesquelles se dépatouillent les cultivateurs balinais... Difficile de décrire les couleurs, les formes, les reflets de ces rizières. Les photos vont en diront plus que moi. 



Les routards en scooter!


Rizières en cascades...



Vue depuis notre table au resto, près de Sidemen...



Plantations diverses, près de Sidemen


Trop agréable de se balader comme ça, de se laisser mener par son scooter le long des chemins et de découvrir, au hasard d'un virage, une nouveau panorama merveilleux. La liberté dans sa plus simple expression,  le bonheur à l'état pur. (enfin , on n'a pas la liberté de pas être vigilant, ils roulent comme des fous les Balinais).  
Après une nuit dans un hôtel peuplé de Français trop drôles, de joyeux "quinquas" qui passaient leur temps à se plaindre qu'il n'y avait pas d'eau chaude, dans un anglais plus qu'approximatif. Des bons fous rires grâce à eux, on s'est bien payé leur tête, en remettant deux sous dans la musique. "Oh mais c'est pas possible de payer un hôtel à ce prix là (càd 20 euros pour trois, ironie quand tu nous tiens) et de pas avoir d'eau chaude" "Mathias, bon sang, mais ya pas d'eau chaude" "No hot waterrrrrr" (prononcez "aute vataire", pour être au diapason avec ces quinquas!). Bien marrant donc, ces gens qui se la jouent routard, Bobos, mais qui peuvent pas vivre sans eau chaude une journée (c'est pas comme si il faisait 35 degrès en plus!). Voilà pour l'anecdote...


Le volcan sacré de Bali, le mont Agung, depuis Sidemen


Paysage près de Sidemen


Toujours près de Sidemen...



Le lendemain, direction Besakih, "ville" où se trouve le plus grand temple hindouiste de Bali, au pied du volcan sacré de Bali, le Mont Agung. Comme je le précisais plus haut, Bali a la particularité d'être la seule île hindouiste du pays... le plus musulman au monde, peuplé de 200 millions de musulmans... L'île a été touchée par une vague d'indianisation au 14ème siècle puisque le royaume hindou Majapahit de Java a conquis Bali en 1343. Et Bali est la seule île à avoir résisté aux vagues d'islamisation...Assez inexplicable, mais c'est comme ça! C'est peut-être aussi pour ça que l'île a pu rester touristique. Les musulmans de l'île détestent d'ailleurs le comportement des touristes de Kuta et les perversions liées au tourisme...D'où les attentats de 2002... Fin voilà, ne pensez pas que je recopie le Lonely Planet, tout ça est issu d'un travail (oui oui, les étudiants en échange travaillent aussi!) que j'ai rendu pour un de mes modules... Ce qui est assez incroyable à propos de Besakih (ça ça vient du Lonely Planet!) c'est que le volcan sacré situé juste derrière le temple est rentré en éruption le jour même de la plus importante fête Balinaise, qui ne se produit, selon le calendrier balinais, qu'une fois tous les 142 ans...Mystèèèèèère....
Visite du temple avec un guide local "obligatoire" qui a gentiment terminé la visite par un "maintenant c'est fini, vous donner extras", si c'est pas avoir le sens des affaires ça! 


Les temples de Besakih, aux pieds du Mont Agung


Temples de Besakih


Statue à Besakih


Direction Amed ensuite, via Tirtagangga où se trouvent les plus belles rizières en cascade de Bali, photographiées des milliers de fois par jour, par les touristes, tous incrédules face à la beauté des courbes dessinées par ces rizières. Vraiment merveilleux et si impressionnant cette façon d'apprivoiser la terre , d'apprivoiser le relief au profit de l'agriculture. 
Série de photos de Tirtagangga, ça se passe de commentaires...



















Arrivée à Amed après quelques heures de route, qui nous a laissé entrevoir des paysages magnifiques, comme toujours à Bali... Je risque de me répéter et d'épuiser le dictionnaire des synonymes. Les mots manquent pour décrire la beauté de cette île. Amed, c'est la ville de la plongée et des plages de sable volcanique, de sable noir. Eau fraîche pour poissons multicolores et étoiles de mer fluorescentes!



Mer à Amed avec un peu de sable noir...



Le lendemain, nous sommes partis pour Lovina Beach. Lovina Beach c'est un peu plus touristique et l'attraction principale est d'aller voir les dauphins le matin, au lever du soleil... Le spectacle aurait pu être magnifique si nous avions été seuls sur mer mais hélas nous étions des dizaines de bateaux et les dauphins, fidèles à leur réputation d'être des animaux intelligents... et bien ils se sauvent quand ils voient rappliquer à toute allure des bateaux un peu bruyant... Un peu décevant mais il ne faut pas se plaindre! Voir des dauphins dans un tel cadre, avec un magnifique lever de soleil, ce n'est pas offert tous les jours! Et puis mon pote Flipper nous a quand même gratifiés d'un magnifique triple loots piqué (les fans de Nelson Monfort comprendront). 



Mon pote Flipper, au petit matin!



Coucher de soleil sur les montagnes balinaises



Fin de coucher de soleil... changement de couleur...



Plage de sable noir, à Lovina Beach



L'autre attraction de ce coin de Bali, ce sont les sources d'eau chaude, qui jaillissent du sous-sol, en provenance directe des volcans...Bassins d'eau à 40°C, verdie par le soufre...dans un cadre idyllique, entourés de palmiers, ambiance luxuriante, le paradis!



Bassin principal des sources d'eaux chaudes...Paradisiaque...



Lovina Beach a également été l'occasion de se confronter à la tradition balinaise des combats de coqs. En effet, bien qu'interdits, les combats de coqs sont la passion des Balinais. Ils ne peuvent pas s'en passer et dépensent des fortunes au coeur de ces combats qui ne durent pas plus de deux minutes. Les deux coqs ,auxquels on a au préalable attaché une lame tranchante à la patte, s'affrontent dans une incroyable ferveur populaire. Ca crie dans tous les sens, pour parier au départ et ensuite pour exciter les deux animaux. Une minute de combat suffit en général pour désigner un vainqueur, celui qui aura la gorge la moins tranchée. Le vainqueur repart en hurlant de fierté ( je comprends mieux pour on dit "fier comme un coq"). L'autre finira en soupe, après avoir servi d'offrande aux Dieux Balinais...




Le combat va commencer...



Le coq vaincu est offert aux Dieux, avant de finir en bouillon...



Suite des aventures avec ce qui une étape au lac Batur, aux pieds du mont Batur, dernier volcan actif de l'île... Les voyageurs ne s'arrêtent là que pour l'escalader, nous n'avons pas manqué à la règle...Ce fût une expérience géniale! Départ de l'hôtel en pleine nuit, à 4h30 du matin, armés de lampes torches, sous un ciel splendide...Ca fait cliché, mais hélas c'est un peu ça! Une heure et demie de grimpette, arrivée au sommet, au bord du cratère. Vue incroyable. Lever de soleil au dessus des montagnes, du mont Agung, en mangeant les oeufs et les bananes cuits dans les vapeurs du volcan... Génial. Pas d'autres mots. Les nuages de vapeur sur les crètes du cratère, le soleil, ah la la. J'en reviens toujours pas. Vraiment l'expérience que j'ai préférée à Bali. De là haut on a un panorama magnifique et on voit très bien les différentes coulées de lave qui ont détruits les villages en contrebas. Vraiment une excursion superbe, ponctuée dans une descente à fond la caisse sur les sables volcaniques.


Le mont Batur, en arrivant, la veille de la randonnée



Dégradé de couleurs, des montagnes jusqu'à la Lune


Lever de soleil sur le mont Agung...


Les trois routards en haut du mont Batur



Perspective avec les fumées du volcan, l'arête du cratère et les montagnes derrière



Le petit déjeuner en train de cuir dans les vapeurs du volcan!




Arête du cratère principal




Vue sur la coulée de lave de 2000 (en noir)




Cratère du volcan vu d'en bas



Après cette étape de rêve, direction Ubud, ville la plus Bobo de Bali. Très jolie, remplie de galeries d'art et où tous les soirs on peut assister à des spectacles de danses traditionnelles (qui ne le sont plus dès lors qu'elles sont réalisées pour les touristes, d'où la raison de notre boycott). J'ai préféré emmener mes petits camarades voir une crémation balinaise, à dix kilomètres de Ubud, où là, la tradition est intacte et préservée du tourisme. Spectacle fascinant que je décrirai avec les photos, sinon ca ne voudrait trop rien dire (histoire de sarcophage en forme de vache, qui est baladé dans les rues de la ville, c'est pas très parlant si?). Ici, "l'enterrement" est une véritable fête. Musique balinaise traditionnelle, des couleurs partout... Croyant en le cycle de la vie, en la vie après la mort, la mort est considérée comme une étape vers une autre vie. Assez irréel de voir à quel point ce genre de cérémonie n'est pas pesant. A Varanasi, en Inde, ce cérémonial est beaucoup plus pesant, on se sent très mal à l'aise. La coutume est la même mais la mise en pratique est très différente. Le récit se fera donc sous la forme d'un roman-photo!


Procession dans les rues avec le  sarcophage du défunt (vide), en forme de vache (transport du Dieu Shiva, censé emmener le défunt dans sa nouvelle vie), porté par une vingtaine de personnes



Autel où repose le corps du défunt (quelques petits problèmes techniques avec les câbles téléphoniques)



Le corps est extirpé de l'autel pour être placé dans le sarcophage en forme de vache



La crémation peut alors commencer...



Ubud aura aussi été marqué par une visite quelque peu inutile de la forêt des singes où j'ai quand même réussi à être "attaqué" deux fois par ces ptites bêtes que je n'apprécie définitivement pas! D'abord un des primates voulait ma bouteille d'eau, il l'a eu oui, en pleine face , j'ai dû lui jeter dessus parce que l'animal devenait agressif. Un autre a essayé d'ouvrir mes poches de bermuda pour voir ce qui s'y cachait et n'y arrivant pas, n'a rien trouvé d'autre que de mordre dans la poche. J'ai bien sûr beaucoup apprécié et leur ai gentiment montré mon poing... Il n'a pas apprécié et m'a gentiment montré ses dents, j'ai gentiment pris la fuite! (au plus grand bonheur de Mathias et Jérém qui n'ont pas manqué de me rappeler cette anecdote jusqu'à la fin du séjour...)




Le fameux singe qui a vu ma bouteille d'eau de près...


Après une dernière balade dans les rizières, direction Kuta pour une dernière journée de repos, sur la plage, à admirer ces surfeurs dont nous n'avons rien à envier, ni la musculature, ni la technique! 


Séjour vraiment envoûtant. Bali a été élue de 2001 à 2007, plus belle île du monde. Vraiment pas une surprise après avoir passé une semaine là bas. Il y a une telle variété d'activités sur une si petite île, entre les volcans, la plongée, les dauphins, le surf, les rizières à découvrir par soi-même, avec son petit scooter et surtout s'imprégner de la véritable culture balinaise, celle des temples, des combats de coqs, des crémations et sûrement pas celle qu'on nous donne à voir, celle des danses "traditionnelles".
Je laisse place maintenant aux photos qui, je l'espère, vous conquerront autant que Bali m'a conquis.

 
A bientôt, pour la prochaine étape: Hong Kong! 


Charly 


* Titre du premier livre sur Bali, de 1930, que j'ai du lire pour mon exposé sur Bali...

dimanche 12 octobre 2008

Singapour, encore et toujours

Bonsoir à tous,

Singapour, suite et fin, avec un description de la ville, de ses quartiers; de son atmosphère en quelque sorte. 
Il est paraît évident au premier regard que Singapour ne jouit pas de la même richesse de monuments, de musées que Paris mais cette ville n'en pas pour autant inintéressante... Il serait dommage de s'arrêter aux buildings et de résumer la ville toute entière à ce que l'on nous donne à voir, en Europe. 
Singapour, ce n'est donc pas seulement ses gratte-ciels et sa propreté. C'est avant tout une ville multiculturelle, peuplée d'immigrés chinois, malais, indiens, philippins, sri lankais, coréens, bangladais... et bien sûr, le quartier financier est rempli d'occidentaux, américains, anglais, australiens, qui remplissent les pubs à la sortie du bureau, avec leurs beaux costumes et leurs belles chemises toutes blanches!
Ce multiculturalisme se ressent dans toute la ville. Tout d'abord, parce que Chinois et Indiens ont leur propre quartier: Chinatown et Little India. Ensuite parce que trois religions principales marquent l'espace et le temps de Singapour. La présence chinoise a amené la construction de nombreux temples bouddhistes, taoïstes; la présence malaise celle de mosquées; la présence indienne, celle de temples hindouistes.  Le plus incroyable, c'est que ces 3 religions majeures que sont l'Islam, le Bouddhisme, l'Hindouisme et même le Christianisme vivent en parfaite harmonie. L'exemple le plus frappant se trouve dans le quartier chinois de la ville, Chinatown. Sont réunis sur le même quartier, à une centaine de mètres les uns des autres, le plus ancien et plus connu temple hindouiste de Singapour, le plus grand temple bouddhiste et une grande mosquée. Cohabitation surprenante.


Temple hindouiste, en plein coeur de Chinatown


Intérieur de ce temple, on se croirait en Inde...


Dans les deux quartiers mentionnés précédemment, Little India, Chinatown, on se sent vraiment en Inde et en Chine. La première fois que je suis allé dans Little India, c'était la nuit, et je peux vous garantir qu'avec Cécilia, experte de l'Inde, on s'y serait cru. Vraiment impressionnant, l'activité, les odeurs, la langue, les magasins... Impossible de s'imaginer à Singapour! Chinatown également est très distincte du reste de la ville. Si on sort un tout petit peu des ruelles pleines d'étals de gadgets chinois, on peut aller dans les vrais boutiques chinoises: médecine chinoise, plantes, produits frais, marché aux poissons (on y trouve aussi du crocodile, des tortues, des serpents...). 


Poissonnier de Chinatown...

Cours de gastronomie chinoise, viande de crocodile bien fraîche!


Après le croco, vous prendrez bien un peu de grenouille non ? 


Intéressant donc de voir à quel point les cultures ont réussi à se mélanger, sans s'affronter. Le plus beau est que le calendrier intègre à la fois des jours fériés musulmans (fin du Ramadan, Hari Raya Puasa), chrétiens ( Noël), bouddhiste (Vesak) ou hindouiste (Deepavali). Le Nouvel An chinois est bien sûr fêté également, puisque 75% de la population est chinoise. Singapour ne peut se résumer à ces buildings rien que pour ça. Il y a toute une vie dans cette ville, dont personne ne soupçonne réellement l'existence, en Europe.


Entrée d'un temple Taoïste de Singapour...


Modernité et tradition religieuse sur une même photo, dans une même ville...


Eglise arménienne de Singapour...


Bien sûr, Singapour c'est aussi les buildings, symboles de sa modernité,  de cette croissance effrénée des années 80 qui lui a valu le statut de "Dragon d'Asie". Un vrai petit Manhattan, même si ici les buildings sont limités à 280 mètres de hauteur par le gouvernement pour des raisons de sécurité, aérienne notamment. Vous avez sûrement pu voir ça pendant le Grand Prix de Formule 1, pour les amateurs. Aux pieds des buildings se trouve les quais de la Singapore River, remplis de bars et de restaurants, souvent hors de prix mais ça reste  très sympa pour se balader. De nombreuses statues jonchent également ces quais. Enfin, tout près des quais, se trouve le symbole de Singapour: Merlion, statue d'une espèce d'animal fabuleux mi-poisson, mi-lion, un lion-sirène quoi! Pas très beau mais ca n'en reste pas moins LE symbole de la ville.


Quartier financier de Singapour et ses célèbres buildings


Vue depuis les quais: le Fullerton Hotel à droite et au fond, l'opéra de Singapour



Statue au bord de la Singapore River, sur les quais


Statues sur les quais, encore !


Buildings du Financial District


Vue sur la Marina et l'Opéra de Singapour


Boat Quay, quai des bars et des restos de Singapour, aux pieds du Financial District...


Le célèbre Merlion, emblème de la ville! 




Rafraîchissement grâce à Merlion !


L'un des principaux atouts touristiques de Singapour réside dans son zoo, mondialement connu et souvent considéré comme le plus beau du monde. C'est sûr, il faut aimer les zoos pour apprécier ce zoo là. Si ce critère est rempli, alors vous serez émerveillé. Parce qu'ici, les animaux ne sont pas en cages, loin de là. Ils ont de vastes espaces pour gambader, il n'y a qu'un fossé qui nous sépare d'eux. Le cadre est magnifique. C'est la forêt, la jungle parfois. Les reconstitutions sont exceptionnelles comme par exemple la reconstitution d'un village éthiopien où abondent les babouins. On peut se balader en éléphant, nourrir les kangourous. Les enfants (grosse pensée pour mes ptites nièces) adorent, et finalement, les adultes aussi. Le zoo peut aussi se targuer d'avoir la plus grande réserve de primates du monde. Parfois, on n'a plus l'impression d'être dans un zoo mais d'être dans la nature. Les stars du zoo sont les tigres blancs qui sont tout simplement majestueux. Les tortues géantes, orang-outans, kangourous, dragons de komodo sont également très appréciés du public, ainsi que tous les félins, comme dans tous les zoos!


Un des majestueux tigres blancs...

Goûter avec mon pote Skippy...


Reconstitution de la vallée du grand Rift...

Un macaque (non Sacha, n'aies pas peur! Il est gentil quand même!)
Sacha c'est ma petite nièce pour ceux qui ne le savent pas!


Lui aussi il est super gentil Sacha!




Lézard et Iguane en semi-liberté, juste à côté de nous!


Idée de ce qu'est un enclos au zoo de Singapour...Plutôt pas mal non? 

Aperçu du cadre du zoo... On est loin du zoo de Lille !

Pendant mes premières semaines à Singapour, j'habitais juste en face des jardins chinois de Chinese Gardens qui bordent le lac de Lakeside. L'occasion de s'imprégner de la culture locale, très chinoise. Endroit peu connu de Singapour mais assez agréable, où beaucoup viennent se promener le dimanche, courir, faire du vélo... Sympa. 


Pagode de Chinese Gardens


Chinese Gardens toujours, avec deux ponts sur le lac...


Jardin de Bonsaï dans Chinese Gardens


Un autre endroit très prisé le week-end: l'île de Sentosa. C'est une petite île juste au sud de Singapour qui est devenue une sorte de parc d'attractions, ultra touristique, avec des plages, de la luge d'été, un parc aquatique...et aussi des varans énormes, en liberté! On y accède par un monorail suspendu. Assez sympa donc mais un peu trop de monde à mon goût.


Le Sentosa Express, monorail qui mène à l'île de Sentosa...


Plage de Sentosa...C'est pas la Malaisie mais c'est agréable quand même!


Un des gentils varans rencontrés à Sentosa


Singapour est aussi le paradis du shopping. Ainsi, Orchard Road, immense artère remplie à craquer de centres commerciaux, de boutiques en est le point d'orgue. Sympathique pour se balader aussi parce que les rues sont pleines de monde à tout moment de la journée. 
Enfin, il me reste encore à découvrir pas mal de choses... Notamment une réserve naturelle très surprenante où l'on se balade dans la canopée, où l'on se promène au milieu des singes et même des pythons, m'a t-on dit...Qui aurait cru que c'était possible à Singapour! Idem pour une réserve naturelle au Nord de Singapour où l'on peut observer les oiseaux depuis un sentier balisé... C'est aussi ça Singapour, une ville surprenante... Combien d'entre vous, chers lecteurs, auraient pu imaginer qu'à Singapour, on peut faire un trek dans la jungle? Moi-même je n'aurais jamais cru cela... Les clichés ont la peau dure...
Je compléterai cette article avec mes autres découvertes singapouriennes... Vous avez au moins un aperçu de ce qui fait le charme de la ville et de ce qui fait qu'on s'y sent bien.


Bien à vous,


Charly
 
 
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